✖ JANE AUSTEN ✖

Informations

• Nom complet: Jane Austen 
• Age: 30 ans
• Anniversaire: 16 décembre
• Nationalité: Anglaise
• Ville d'origine: Steventon
• Avatar: Imogen Poots

Personnalité

• Aime: sa sœur Cassandra et son frère Henry, le féminisme, l’écriture, la campagne, la lecture, les promenades.
• N'aime pas: Les conventions, l’égoïsme et l’égocentrisme, la ville (sauf Paris), la critique.
• Péché mignon: Regarder les étoiles, se balader tôt le matin ou tard le soir, s’enfermer des heures dans la bibliothèque de sa demeure.
• Peurs: De connaître un mariage arrangé, de devenir une femme dépendante, d’être incomprise.
• Traits de caractère principaux: Intelligente, éloquente, déterminée, cultivée, curieuse, bienveillante.
• Sexualité: A connu un amour de jeunesse profond et intense à ses 18 ans et ne s’est jamais vraiment remise de sa déception amoureuse, a refusé au dernier moment de se marier à un autre homme bien plus tard.
• Religion: Anglicane.
• Condition psychologique: Extrêmement sujette à la mélancolie et à la dépression dues à ses regrets, Jane est perpétuellement prisonnière d’une forme de dilemme intérieur, de confrontation à la tonalité manichéenne que l’on retrouve dans le titre de ses œuvres.

Physique

• Yeux: Bleu pur.
• Cheveux: Blonds.
• Morphologie: Assez petite et fine, la silhouette frêle mais la démarche déterminée.
• Autre chose: Jane aime à être élégante devant ses invités et amis mais apprécie la beauté naturelle quand elle séjourne en famille à la campagne...

Histoire

Les volutes de brume s’entrelaçaient avec grâce, s’élevant de l’océan mordoré contenu dans la tasse pour embaumer le nez élégant de Jane. La jeune femme frémit et but une longue gorgée de thé. Ses yeux bleus papillonnaient çà et là, à travers la grande fenêtre du bel hôtel particulier d’un des amis banquiers de son frère Henry. Ce dernier savait que sa sœur adorée désirait depuis longtemps découvrir la Belle Dame des Arts, cette douce capitale qu’est Paris. Il avait alors proposé à John Pierceton de louer sa demeure à la romancière dans le quartier du Marais, à quelques rues de la ravissante place des Vosges. Le jeune homme n’avait pas un seul instant hésité : Henry était un vieil ami à lui et il était secrètement en proie à de tendres sentiments pour Jane. Cette dernière ne le savait pas et même si cela avait été le cas, elle n’en aurait que faire. Sa vie entière n’avait été que douce mélancolie en Angleterre, le souvenir d’un amour de jeunesse toujours niché au creux de son âme d’encre. Elle n’avait jamais oublié. La passion était un doux poison qu’elle acceptait et elle n’avait jamais pu en aimer un autre et ne s’était jamais mariée... Elle demeurait fidèle au passé et se voulait en être la loyale épouse. Désormais, elle comblait son cœur de mots et cela la contentait parfaitement. Écrire pour ne point survivre à la nostalgie mais bien pour vivre davantage, sentir le sang battre en ses fines veines. Paris semblait être le jardin édénique des arts, une quiète thébaïde dont tout nourrisson des Muses a tôt ou tard rêvé...
Et désormais, elle était là, au milieu du salon, le doux corps de la sylphide qu’est cette capitale découverte à son regard pétillant. Il lui paraissait redevenir ce jourd’hui la petite fille de l’Hampshire courant sur les collines et se roulant joyeusement dans l’herbe folle de la campagne aux côtés de sa chère Cassandra et Henry. Qu’il était bien loin ce temps heureux où ils vivaient en enfants insouciants, au cœur d’une fratrie unie. La vie les avait séparés, les emmenant vers l’âge de raison et la seule alcôve de réconfort et de bonheur de Jane avait alors été  son premier amant et la littérature. Tôt déjà elle avait formulé le vœu d’être romancière et, comme tout auteur, elle avait fini par tisser des histoires où se croisaient certains fils mordorés de sa vie. Paris devait être l’écrin d’une nouvelle tapisserie d’encre, un refuge passionné pour elle, la tourmentée manichéenne, perdue dans son sempiternel dilemme. Que choisir ? Vivre pour le lendemain ou rêver aux cendres d’hier ? Continuer un combat féministe ou  enfin connaître le répit que lui offrait sa réussite littéraire ? Jane soupira et relut la lettre en ses mains. Les sœurs Brontë lui avaient écrit une missive pour lui indiquer leur prochaine arrivée à Paris. Elle les avait rencontrées un an plus tôt à Londres par pur hasard et, en découvrant les ébauches de manuscrits que les trois jeunes dames lui avaient ensuite fait parvenir, elle a de suite su que le destin les avait unies pour entrecroiser leurs esprits de lettres. Les revoir, après tout ce temps, la comblait de joie et Jane considérait ce sentiment comme le début d’un amour maternel pour les trois filles, elle qui n’avait jamais eu d’enfants et n’en aurait sans doute pas.
La douce Anglaise sourit un instant, posa sa tasse et replaça une mèche blonde échappée de son chignon derrière son oreille. Elle contempla encore le Soleil, le flambeau du jour, derrière le verre translucide de la fenêtre et se dit intérieurement qu’un nouveau chapitre exaltant de sa vie venait enfin de débuter à Paris.

Joueur/euse

• Nom/Pseudo: Laureen
• Age: 17 Ans 1/2
• Nationalité: Française
• Ville: Mulhouse 
• Autres comptes: Aucun
• Zone horaire: GMT+1 
• Disponibilité: Plusieurs fois par semaine si mon emploi du temps me le permet.
• Commentaires: Grâce à la page Facebook "50 nuances de L", je me lance pour la première fois dans un forum RPG. Vu le thème génial et original pour une passionnée d’art et de lettres et une poète amatrice comme moi, je sens que je vais adorer passer du temps avec tous ces grands hommes et grandes femmes !

Code

•confirmé•